Santé

Comment en finir avec les violences obstétricales

De Nantes à Lyon en passant par Tourcoing, des femmes nous ont raconté les violences qu’elles ont subies en accouchant, encore récemment. Si des solutions existent pour réduire ces souffrances, leur mise en place peine à se généraliser.

Delphine Tayac et Marine Mugnier (Collectif Antidotes pour Mediacités)

24 octobre 2021 à 11h59

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

«Mon bébé se présentait avec le visage orienté dans le mauvais sens. Le médecin l’a retourné avec ses mains, sans me prévenir. J’ai hurlé de douleur », raconte Margaux, qui a accouché à Sainte-Foy-lès-Lyon, près de Lyon (Rhône), en 2017. « On m’a maintenu le bassin de force pour examiner mon col de l’utérus, j’ai crié d’arrêter mais on m’a juste répondu : “Je sais, je sais”, tout en continuant. Je l’ai vécu comme un viol », confie Sandra, une vingtenaire de Bourg-en-Bresse (Ain) qui a accouché en novembre 2020. « Cela faisait quarante et une heures que j’étais à la maternité, mon enfant n’était toujours pas né. Je n’en pouvais plus de la douleur et j’ai fait deux crises de nerfs. Ma détresse psychologique n’a pas du tout été écoutée », raconte à son tour Aurélie, une habitante de Tourcoing (Nord) qui a accouché en 2020.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal