France Note de veille

Renault : la DCRI doit tout reprendre à zéro

Pour la première fois, Carlos Ghosn a pris la parole dimanche dans une interview donnée au JDD et au 20h de TF1. Loin d'avancer des preuves, le PDG est venu affirmer sa conviction concernant l'affaire d'espionnage industriel dont serait victime son groupe. L'enquête de la DCRI n'a, elle, donné aucune réponse, tandis que les cadres mis en cause clament toujours leur innocence.

Virginie Guennec et Audrey Vucher

Dimanche soir, le président-directeur général de Renault montait au front pour défendre les allégations d'espionnage lancées par son entreprise contre trois cadres. Interrogé lors du journal télévisé de 20h sur TF1, il a soutenu que son groupe disposait de «preuves multiples» mais sans étayer son propos. L'entreprise a pourtant déjà licencié trois cadres qu'elle soupçonne d'avoir fourni à une «puissance étrangère» des informations sur son programme de développement de voitures électriques.

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