L’argent libyen de Sarkozy Chronique

« Une corruption d’une intensité jamais atteinte » : la charge des parties civiles au procès Sarkozy-Kadhafi

Les avocates et avocats d’associations anticorruptions et des familles de victimes de l’attentat contre le DC-10 d’UTA ont plaidé lundi, au procès des financements libyens, devant la chaise vide de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas daigné venir les écouter.

Fabrice Arfi

Elles forment un ensemble disparate que l’on appelle société civile. Ici, des organisations non gouvernementales qui luttent contre la corruption et les atteintes à la probité. Là, des familles de victimes de l’attentat terroriste contre l’avion de ligne DC-10 de la compagnie UTA, qui avait fait 170 morts en 1989. En théorie, elles n’ont rien en commun et pourtant le procès des financements libyens les a réunies pendant plus de deux mois sur le même banc des parties civiles, dont la journée du 24 mars a été consacrée aux plaidoiries de leurs avocat·es.

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