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Face au pape, Emmanuel Macron se vit en héros stendhalien

Le président Macron reçu par le pape François. Comme dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, un jeune ambitieux n’entend faire qu’une bouchée d’un vieil homme de foi sous couvert de communion. Explication de texte et de gravure.

Antoine Perraud

Quand au Vatican, mardi 26 juin à 10 heures du matin, Emmanuel Macron plantera ses prunelles dans celles du pape François, il se sentira plus que jamais héros stendhalien : Julien Sorel, à la lettre. Le Rouge et le Noir, cette chronique d’une ascension piétinant chasubles et crinolines, doit d’abord se lire comme une épopée du regard. Les feux qui couvent dans les globes oculaires s’avèrent l’énergie du roman, le combustible des personnages, l’essence de la trame narrative. De même que les mirettes présidentielles se révèlent prégnantes et programmatiques : le nec plus ultra de la communication non verbale élyséenne.

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