Justice

La mobilisation pour la libération de Georges Abdallah s’accentue : « Personne ne doit détourner le regard »

En prison depuis quarante ans, le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah saura le 15 novembre si sa demande de libération est acceptée. Ses soutiens alertent sur la « peine de mort lente » qu’il subit, alors qu’il est libérable depuis 1999.  

Mathieu Dejean

Même celles et ceux qui le soutiennent ont perdu le fil. Est-ce la dixième ou la onzième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah ? Si son avocat, Jean-Louis Chalanset, compte bien, c’est la onzième. Un chiffre qui l’abasourdit encore : « Quand j’ai commencé à le défendre, après la mort de Jacques Vergès, en 2013, je pensais qu’il serait libre au bout d’un ou deux ans », se désole-t-il. Son client est libérable depuis 1999.

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