« Au silence vide de l’indifférence je vous propose d’opposer le silence vibrant du respect. » Le moment est solennel et grave à l’Élysée. Le président de la République vient d’égrener quelques prénoms des 123 femmes tuées par leur conjoint ou ancien conjoint en 2016, avant de faire observer à l’assistance une minute de silence en leur mémoire. Il s’agit du premier discours du chef de l’État sur le sujet des violences faites aux femmes. Emmanuel Macron a donc voulu marquer les esprits, eu égard à l’importance de l’enjeu et aux attentes de la société.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous