France Parti pris

Marc Bloch au Panthéon, entre colère et émotion

À l’émotion légitime que suscite l’entrée prochaine au Panthéon du grand résistant fusillé par la Gestapo en 1944 peut aussi se mêler de la colère, car Macron, qui a pris cette décision, et de nombreux membres du gouvernement symbolisent le naufrage des élites françaises, magnifiquement décrit par l’auteur de « L’Étrange Défaite ».

Laurent Mauduit

À l’annonce par Emmanuel Macron de la prochaine entrée au Panthéon de Marc Bloch (6 juillet 1886-16 juin 1944), le premier sentiment que l’on peut éprouver est celui d’une forte émotion. Car voilà bien longtemps que le grand historien, qui fut aussi un grand résistant – assassiné par la Gestapo juste avant la Libération –, aurait pu mériter cet honneur.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter