France Chronique

UMP: imposer la primaire ou voter Sarkozy?

Officiellement, l'UMP a choisi l'unité, officieusement, les visages étaient longs et les arrière-pensées multiples. Doit-elle désigner son candidat à la présidentielle par une primaire ou se donner à Sarkozy, qui ne veut pas s'y plier ?

Hubert Huertas

Ils ont encore fait comme si. Discours de renaissance et têtes d’enterrement, les responsables de l’UMP ont mimé l’unité lors du conseil national de leur parti, avec des votes quasiment soviétiques, mais totalement contradictoires. Ils se sont ainsi prononcés à 91 % pour le projet, à 90 % pour la haute autorité chargée d’organiser la primaire, et à 88 % pour la commission des statuts qui partage les pouvoirs entre les différents candidats potentiels à cette primaire. Mais personne n’a évoqué le retour du candidat officiel, et quasiment déclaré, Nicolas Sarkozy, qui ne veut ni de cette élection interne, ni de haute autorité, hormis la sienne, et qui n’entend se plier à aucun programme imposé de l’extérieur.

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