Après la primaire, Macron face au «piège» des ralliements
Après la primaire, le candidat d’En Marche risque de voir des soutiens arriver du PS. Au risque de passer pour une machine à recycler les éléphants socialistes. Difficile à assumer dans un mouvement qui prône le « renouvellement » et fustige le « système ».
SilenceSilence cette semaine dans les rangs. Officiellement, En Marche, le mouvement d’Emmanuel Macron, ne pense rien de la primaire socialiste. Opposé au principe même des primaires qui, dit-il, servent « à écraser les différences pour trouver des compromis boiteux » au sein des « appareils », l'ancien ministre de l'économie, parti en solo à la présidentielle, estime que les débats du premier tour ont davantage ressemblé à « ces courses dans les vélodromes où personne ne décide de démarrer pour se neutraliser ». Richard Ferrand, le secrétaire général d’En Marche (et toujours député PS), a renvoyé dos à dos les deux finalistes, feignant l'indifférence : « Ils ne sont d’accord sur rien. Ni l’un ni l’autre ne parviendra à rassembler. »