Depuis son arrivée Place Vendôme, Éric Dupond-Moretti est un ministre bon soldat du gouvernement. Quand il n’avait pas de mots assez forts contre les législations de circonstance, il défend la création de nouveaux délits après l’assassinat de Samuel Paty. Quand il ne cessait de dénoncer la suppression des assises, il poursuit l’expérimentation des cours criminelles départementales. Au Parlement, il a défendu tous les projets lancés par sa prédécesseure, Nicole Belloubet, comme le code de la justice pénale des mineurs ou la loi sur le parquet européen, et a obtenu un bon budget. Mais Éric Dupond-Moretti n’est pas venu sans projet au ministère de la justice. Et il sait le temps compté pour faire voter une loi.
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