Enfances

« Enfants volés de la Creuse » : le dernier espoir d’une réparation

Dix ans après la reconnaissance par l’Assemblée nationale de la responsabilité morale de l’État dans le déplacement de quelque 2 000 enfants de La Réunion vers la métropole, et notamment dans la Creuse, une nouvelle proposition de loi est déposée, ouvrant la possibilité d’une indemnisation financière.

Clémentine Méténier et Margot Hemmerich

« L’attente est une souffrance supplémentaire », souffle Sylvie Arcos au bout du fil. Tout comme le fait de remuer son histoire une nouvelle fois. « Mais je me dis que le combat qu’on mène depuis des années s’approche enfin d’une reconnaissance publique, alors je tiens. » À 58 ans, Sylvie Arcos fait partie de celles et ceux qu’on appelle les « enfants de la Creuse », en référence aux 2 015 enfants et adolescent·es réunionnais·es déplacé·es de force dans 83 départements de l’Hexagone entre 1962 et 1984, dont une grande partie atterrira à Guéret, préfecture du département de la Creuse.

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