France Parti pris

Le président, une verticale du pouvoir façon Poutine?

En décidant de réunir les chaînes publiques et d'en nommer le président, Nicolas Sarkozy renforce encore son emprise sur l'appareil d'Etat. Le même processus est en cours pour les centrales de renseignement, qui passent sous la tutelle de l'Elysée. Cette verticalité du pouvoir est d'autant plus inquiétante qu'elle s'opère sans que les corps constitués et les syndicats, qui composaient autant de contre-pouvoirs, ne voient leur rôle rehaussé. Lire également un parti pris de Sylvain Bourmeau, «Télévision: quand Sarkozy joue le rôle d’un homme de gauche».

Gérard Desportes

Il faut écouter le conseiller spécial du président, Henri Guaino, justifier sur RTL la décision de Nicolas Sarkozy de nommer dorénavant le patron de l'audiovisuel public. En substance, la responsabilité politique appartient, selon lui, à celui qui a été élu à la présidence de la République et à lui seul. En démocratie, il y a le peuple qui vote, l'élu qui est responsable devant lui, et basta.

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