Karachi: ce que Villepin a dit au juge Van Ruymbeke
Dominique de Villepin a été interrogé comme témoin, jeudi, par le juge Renaud Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l'affaire de Karachi. «Dès son investiture comme chef de l'Etat», l'attention de Jacques Chirac avait «été attirée par des responsables étrangers sur des pratiques anormales qui avaient pu se développer au cours des années précédentes. C'est avec ce seul objectif qu'il est intervenu. Il n'a jamais été question, à aucun moment, d'enquêter sur des financements politiques ou des personnes politiques», a-t-il expliqué.
MediapartMediapart révèle le contenu de la déposition très attendue de Dominique de Villepin, interrogé comme témoin jeudi 25 novembre par le juge Renaud Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l'affaire de Karachi. L'ancien secrétaire général de l'Elysée (de 1995 à 2002) a notamment été interrogé sur ses déclarations, d'abord très précises et explicites dans notre livre Le Contrat (éd. Stock), publié au mois de mai, puis beaucoup plus implicites le week-end dernier sur TF1 et TV5 Monde, portant sur d'éventuelles rétrocommissions qui auraient profité, en marge de contrats d'armement, à la campagne présidentielle malheureuse d'Edouard Balladur, en 1995.