Pourquoi la Commune de Paris s’est arrêtée aux portes de la Banque de France
Pendant les 72 jours de son existence, la Commune de Paris a négocié quelques millions de francs avec une Banque de France qui arrosait Versailles d’argent frais. Comprendre ce respect, c’est sans doute mieux comprendre la Commune et ses leçons pour aujourd’hui.
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C’est, depuis 150 ans, la grande question qui hante ceux que la Commune de Paris intéresse. Pourquoi ce pouvoir que Karl Marx appelait « la forme politique enfin découverte sous laquelle pouvait se mener l’émancipation économique du travail » a-t-il respecté la Banque de France, centre névralgique du capitalisme français ? Encore aujourd’hui, ce « saint respect avec lequel on s’arrêta devant les portes de la Banque de France », pour reprendre les mots de Friedrich Engels 20 ans plus tard, semble incompréhensible, tant cette institution incarnait sans doute tout ce que la Commune avait en horreur et tant le pouvoir qu’elle détenait aurait pu être décisif face à Thiers et les siens.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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