L'ancienL'ancien premier ministre de Jacques Chirac sort de son silence. Face aux déclarations de Nicolas Sarkozy concernant « le halal, l'immigration légale, les horaires de piscines municipales », Dominique de Villepin rappelle que « Jacques Chirac (avait tracé) des limites claires entre la droite républicaine et l'extrême droite ». Et il poursuit, dans une tribune publiée par Le Monde du 27 avril 2012 : « C'est mon devoir de responsable politique d'assumer aujourd'hui l'exigence de mon héritage gaulliste en disant le poison mortel qui menace la droite : celui du reniement de ses valeurs, celui du sacrifice de ce qui fait notre identité.(...) Jacques Chirac à tracer des limites claires entre la droite républicaine et l'extrême droite. Ne nous abîmons pas. Chacun de nous doit prendre ses responsabilités pour faire revenir notre monde politique à la raison et retrouver un chemin d'espérance, de réconciliation et de refondation. A la force et à la peur, nous ne pouvons, citoyens libres, qu'opposer le droit, la raison et l'humanité. » Se gardant d'appeler à voter pour l'un ou l'autre candidat, il conclut : « Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir. »