Justice

Le tribunal relaxe François Bégaudeau malgré des propos « indéniablement » sexistes

L’auteur était assigné en diffamation pour des propos concernant l’historienne Ludivine Bantigny. Le tribunal a jugé que ses termes étaient « indéniablement empreints de sexisme » mais que la diffamation n’était pas caractérisée.

Sarah Brethes

Le droit de la presse recèle bien des subtilités. Et autant de libertés d’interprétation. La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l’a rappelé lundi 27 mai en relaxant l’écrivain François Bégaudeau des accusations de diffamation en raison de l’appartenance à un sexe – une circonstance aggravante rarement amenée devant les tribunaux –, portées contre lui par l’universitaire Ludivine Bantigny et l’association féministe les Chiennes de garde. Les juges ont toutefois reconnu qu’il avait bien « cherché à rabaisser » celle-ci avec des « propos indéniablement empreints de sexisme ».

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