La fin de vie en débat Parti pris

Aide à mourir : pourquoi il faut se réjouir

Pour la démocratie, pour la laïcité et pour la liberté nouvelle ainsi créée, il faut se féliciter de l’adoption par les députés, mardi 27 mai, d’un droit nouveau : l’aide à mourir. Mais il faut plus que jamais se battre pour sauver notre système de santé, afin que le néolibéralisme ne vienne jamais utiliser ce droit pour trier parmi nous.

Lénaïg Bredoux

Une adoption à bas bruit, presque sur la pointe des pieds, pour un texte historique porté par les gauches depuis plus d’une décennie : mardi 27 mai, les député·es ont adopté la proposition de loi instaurant le principe d’un droit actif à mourir, ainsi que le texte sur l’accès aux soins palliatifs. Celui-ci a été adopté à l’unanimité des 560 votant·es. Celui consacrant l’aide à mourir a été adopté à une large majorité de 305 pour, 199 contre. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter