Au cours des trois dernières décennies, le capitalisme français a indéniablement changé plusieurs fois de visage. On a d’abord connu dans le courant des années 1980 l’agonie du capitalisme rhénan, ainsi dénommé parce qu’il a pris son envol au lendemain de la conversion du SPD allemand à un système d’économie de marché, mais adossé à de fortes protections sociales, à l’occasion de son célèbre congrès de Bad Godesberg, petite localité au bord… du Rhin ! Puis, au lendemain de l’effondrement du Mur, on a connu l’envol en Europe continentale et tout particulièrement en France du capitalisme financiarisé à la mode anglo-saxonne, faisant la part belle aux actionnaires et organisant une très vaste dérégulation sociale.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous