Une anti-mafia sociale et solidaire: l’ambitieux modèle calabrais
En Italie, les biens immobiliers confisqués à la mafia doivent obligatoirement être affectés à un usage social. En Calabre, au pays de la ’Ndrangheta, une coopérative agricole cultive olives et agrumes sur des terres confisquées. Malgré la peur et les menaces.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Gioia Tauro (Italie).– En cette chaude journée de la mi-septembre, l’ingénieur agronome Giacomo Zappia arpente un grand verger d’agrumes, dans la plaine fertile de Gioia Tauro, sur la côte méditerranéenne de la Calabre. Les jeunes arbres aux feuilles luisantes sont couverts de fruits verts. Encore un mois et les premières clémentines seront mûres. « Elles sont saines. Nos pièges à phéromones, remplis d’hormones femelles qui attirent les mouches mâles, ont bien fonctionné », se réjouit-il. Dans ce verger planté de clémentiniers corses, la variété la plus précoce, Giacomo Zappia traque la mouche méditerranéenne des fruits, qui pond ses œufs sous la peau des agrumes, les gâte et les fait tomber au sol avant leur maturité.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.