La baisse des dotations aux collectivités locales ainsi que le recentrage de la politique de la ville vont-ils avoir la peau des éducateurs de rue ? Ce métier inclassable, à la croisée des institutions sociales, n'a pas toujours la faveur des élus. Illustration dans la Drôme.
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MontélimarMontélimar, envoyée spéciale. - Il est quatre heures passées, sortie de collège à Montélimar, dans la Drôme. Mathias et Lise sont postés devant les grilles, face à une nuée d’élèves pressés de quitter les lieux. Un signe de tête, une poignée de main, certains collégiens s’arrêtent pour discuter. Les deux adultes sont éducateurs de rue, membres de la « prèv’ », soit le service de prévention de la ville. Ils n’ont rien de spécial à faire ou à dire à cet instant, simplement montrer leur tête, se rendre « familiers » aux jeunes du quartier.