Au procès Balladur, «les fonds spéciaux ont bon dos»
L’ancien premier ministre Édouard Balladur a été interrogé, mercredi, par la Cour de justice. Mis en cause pour l’emploi de l’argent des ventes d’armes, son ancien directeur de cabinet, Nicolas Bazire, soulève sans preuve la possible utilisation des fonds spéciaux dans la campagne présidentielle.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
«Les fonds spéciaux ont bon dos si je puis me permettre », a glissé mercredi Pierre Mongin, l’ex-chef de cabinet d’Édouard Balladur à Matignon, devant les juges de la Cour de justice de la république. À la barre, l’ancien préfet vient d’apprendre qu’un des acteurs clés de l’affaire, Nicolas Bazire, l’ancien directeur de cabinet de Balladur et son directeur de campagne en 1995, a indiqué pour la première fois que des fonds spéciaux – cette ligne de crédit qui finance les opérations secrètes de l’État ou le fonctionnement des cabinets ministériels – étaient susceptibles d’avoir abondé la campagne présidentielle de son mentor.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.