Parmi les dix-sept rapports enterrés par Luc Chatel, celui sur les internats d'excellence – dispositif phare de la politique scolaire du précédent quinquennat – est l'un des plus accablants. Malgré un coût exorbitant, ces établissements affichent des résultats plus que médiocres.
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LesLes internats d'excellence constituent sans doute l'initiative la plus emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy en matière scolaire. Voulus par le chef de l'État, ces établissements, qui proposent d'extraire les élèves « méritants » de leur quartier populaire pour leur permettre de bénéficier de conditions d'apprentissage optimales, n'ont cessé d'être mis en avant par la rue de Grenelle. À eux seuls, ils étaient censés marquer le retour du volontarisme républicain au service de la méritocratie. Parmi les dix-sept rapports que vient de sortir des placards Vincent Peillon, celui qui concerne les internats d'excellence (à lire en intégralité en page 2), est pourtant le plus cruel pour son prédécesseur.