Lille (Nord), de notre envoyé spécial. - « Ah, regardez, il y en a plein ! » s’exclame François Lamy à la vue d’un stand de hand spinners, ces toupies à main censées faire office d’anti-stress. Ce mardi matin, le candidat du Parti socialiste dans la 1re circonscription du Nord fait le tour des marchés avec une poignée de militants. « On a toujours des spinners sur nous, on est obligés », s’amuse Dylan, étudiant en droit public, venu tracter dans les travées du marché de Wazemmes, quartier populaire de l’ouest lillois. « François, il en a toujours un dans la poche ! » La faute à une campagne « stressante », en raison notamment du score important d’Emmanuel Macron dans cette circonscription (24,01 % au premier tour de la présidentielle) et des relations frictionnelles avec ses militants locaux : « Ils sont absolument odieux, tempête Dylan. Macron veut supprimer 120 000 fonctionnaires, alors qu’ici il y a beaucoup de gens précaires, au RSA… Ils sont offensifs parce qu’ils n’arrivent pas à occuper le terrain. »
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