Affaire Tapie : la Cour de cassation minimise l’escroquerie
Alors que la cour d’appel avait dressé dans son arrêt sur l’affaire Tapie la radiographie d’une escroquerie au cœur de l’État, la Cour de cassation se montre clémente et disculpe en partie les deux hauts fonctionnaires concernés, dont Stéphane Richard, qui devront être rejugés.
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ToutTout ça pour ça ! Des années et des années d’investigations policières, d’innombrables perquisitions, tout autant de gardes à vue et de mises en examen, des mises sous séquestre spectaculaires, des procédures innombrables devant toutes les juridictions possibles et imaginables… et pour finir : rien ou presque rien ! Voici, en résumé, le constat qu’inspire l’arrêt rendu ce mercredi 28 juin par la Cour de cassation qui clôt (presque) l’affaire Tapie. Presque rien en effet, car la juridiction, excluant tout scandale ayant des ramifications jusque dans les sommets de l’État, a réduit l’affaire à une simple histoire privée de corruption, impliquant un arbitre indélicat et un avocat de mèche avec lui.