Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires

Mort de Nahel : « La marche blanche, c’est pour les darons. Nous, notre hommage, c’est contre la police »

Dans le quartier du Vieux-Pont, à Nanterre, d’où était originaire Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, les habitants, endeuillés, partagent la colère d’une jeunesse abandonnée et dénoncent le racisme, le harcèlement des forces de l’ordre, et l’abandon général dont ils s’estiment victimes.

Bérénice Gabriel et Pascale Pascariello

« Les journalistes, vous ne venez que lorsqu’il y a un mort et des émeutes. Des vautours ! Le reste de l’année, on ne vous voit jamais », lance Samir, la trentaine, lorsque nous nous présentons en arrivant dans le quartier du Vieux-Pont, à Nanterre.

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