Des conseillers et des ministres déplorent la réaction tardive de François Hollande et de Manuel Valls à la mort du jeune manifestant et n'excluent plus la thèse de la responsabilité policière. Mardi, le pouvoir et plusieurs socialistes s'en sont vivement pris aux écologistes.
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Il aura fallu deux jours à François Hollande et Manuel Valls pour saluer la mémoire du jeune Rémi Fraisse, 21 ans, mort dimanche lors du rassemblement contre le barrage de Sivens dans le Tarn. Le premier mort dans une manifestation depuis Malik Oussekine, tué en 1986 lors de manifestations étudiantes. À l'unisson, les deux têtes de l'exécutif ont exprimé mardi leur « compassion » à son égard. Tout en campant sur une posture d'intransigeance, alors que les écologistes mettent en cause l'attitude des forces de l'ordre dans ce drame. En coulisses, certains conseillers et ministres pointent pourtant, eux aussi, une réaction trop tardive.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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