Des conseillers et des ministres déplorent la réaction tardive de François Hollande et de Manuel Valls à la mort du jeune manifestant et n'excluent plus la thèse de la responsabilité policière. Mardi, le pouvoir et plusieurs socialistes s'en sont vivement pris aux écologistes.
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IlIl aura fallu deux jours à François Hollande et Manuel Valls pour saluer la mémoire du jeune Rémi Fraisse, 21 ans, mort dimanche lors du rassemblement contre le barrage de Sivens dans le Tarn. Le premier mort dans une manifestation depuis Malik Oussekine, tué en 1986 lors de manifestations étudiantes. À l'unisson, les deux têtes de l'exécutif ont exprimé mardi leur « compassion » à son égard. Tout en campant sur une posture d'intransigeance, alors que les écologistes mettent en cause l'attitude des forces de l'ordre dans ce drame. En coulisses, certains conseillers et ministres pointent pourtant, eux aussi, une réaction trop tardive.