A Saint-Denis, une chape de plomb pèse sur les régionales
Dans la troisième ville d'Île-de-France, les habitants sont traumatisés par le double choc des attentats et de l'assaut policier qui a secoué le centre-ville au petit matin du mercredi 18 novembre. Ce scrutin pourrait voir la bascule Front de gauche / parti socialiste se confirmer, dans ce qui était pourtant le bastion historique du parti communiste.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
NgoranNgoran Ahoua avait des projets plein la tête. Cet Ivoirien, développeur en informatique, venu en France pour ses études, marié à une Française et père d'un petit garçon, était en train de monter sa boîte avec un associé. Il prévoyait d'embaucher du monde. « La France m'a donné la possibilité de faire des études. La meilleure façon d'en être reconnaissant, c'est de participer à la vie économique !» Mercredi 18 novembre au petit matin, son projet professionnel a soudainement été suspendu.