L’art est un paradis fiscal et Bercy ne voit rien : ce que révèle l’affaire Berri

La justice enquête sur ce qui pourrait être l’une des plus grandes affaires de dissimulation d’œuvres d’art dans le cadre d’un héritage, après la mort du cinéaste Claude Berri. Le dossier montre en creux les failles béantes du système français en matière de contrôle fiscal. Une députée plaide pour la création d’un registre national de la propriété des œuvres d’art, à l’instar de celui des cartes grises.  

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Il y a bien, judiciairement parlant, une affaire Berri. Deux services de police co-saisis par la justice sont depuis quatre ans sur la piste de ce qui pourrait être l’une des plus grandes affaires de dissimulation d’œuvres d’art dans le cadre d’un héritage. Le dossier concerne la succession Berri, du nom de Claude Berri, né Langmann, dernier des Mohicans du cinéma français à qui l’on doit quelques-uns des plus grands succès du septième art hexagonal : Tchao Pantin, Jean de Florette, Manon des Sources, Germinal, comme réalisateur ; L’Ours, L’Amant, Bienvenue chez les Ch’tis, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, comme producteur.  

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