Début février, le premier ministre, accompagné du ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, annonce sans préavis qu’il veut réformer les trois versants de la fonction publique – d’État, territoriale et hospitalière – pour « refonder le contrat social avec les agents ». Ce jour-là, l’exécutif fait parler de lui en glissant que des « plans de départs volontaires » sont à l’étude pour les fonctionnaires (lire ici notre article sur ces annonces), afin de supprimer 120 000 postes. Coup de com ou plan de bataille ? « Nous étions les premiers surpris, rapporte Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques, d’où ça sortait ce truc ? C’est a priori Darmanin qui, à la fin de la conférence de presse, est parti un peu en vrille. »
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