C’est la même histoire qui recommence, encore et encore. Un candidat frontiste est pris en flagrant délit de racisme ou de xénophobie ; l’affaire est médiatisée. Marine Le Pen parle de « dérapage », suspend l’intéressé et se félicite dans les médias du « ménage » effectué par son parti. En réalité, en ciblant ces prétendues « brebis galeuses », la présidente du FN parvient à faire oublier tous les autres : ceux qui, faute d’un coup de projecteur, font encore partie des rangs du Front national. Décryptage de l’impossible ménage du FN.
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