Le fait est suffisamment rare pour être signalé : l’État vient d’être condamné pour « faute lourde » à indemniser onze adolescents parisiens pour des violences policières, des contrôles d’identité irréguliers, ainsi que des conduites et des retenues au commissariat pratiquées sans motif valable. La 1re chambre civile du tribunal judiciaire de Paris a, le 28 octobre, condamné l’agent judiciaire de l’État à verser des sommes comprises entre 1 000 euros et 12 000 euros à ces adolescents en réparation de leur préjudice moral, ainsi que 1 500 euros à chacun pour les frais de justice. Six jeunes sont en revanche déboutés.
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