Vendetta anti-magistrats : Élisabeth Borne inflige un ultime désaveu à Éric Dupond-Moretti

En entérinant l’avis du Conseil supérieur de la magistrature, qui avait blanchi deux magistrats financiers, la première ministre met un terme à une vendetta lancée par le garde des Sceaux. Renvoyé devant la justice pour « prise illégale d’intérêts » dans cette affaire, Éric Dupond-Moretti s’accroche pourtant toujours à son poste, avec la bénédiction d’Emmanuel Macron.

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C’est un épilogue politique en forme de gifle pour le ministre de la justice : la cheffe du gouvernement a décidé de « suivre l’avis » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui avait considéré qu’il n’y avait « pas lieu » de sanctionner Éliane Houlette, l’ancienne cheffe du parquet national financier (PNF), et Patrice Amar, l’un de ses procureurs, poursuivis à l'initiative du garde des Sceaux pour « manquements » dans l’affaire dite « des fadettes ».

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