« On a tous grandi en bonne entente » ; « on est nés dans le même hôpital » ; « je suis musulman et le vendeur d'en face est juif, on s'entend super bien. » Ces affirmations viennent de Sarcellois, respectivement d'un membre de la Ligue de défense juive (LDJ), d'un avocat et d'un vendeur de chaussures du marché. Le “vivre ensemble” à Sarcelles (Val d'Oise), prôné par la plupart des personnalités politiques, chacun s'y raccroche encore. Mais depuis les dégradations qui ont suivi la manifestation pro-palestinienne interdite du dimanche 20 juillet, certains habitants en doutent. François Pupponi, le maire socialiste de la ville, n'hésite pas à parler de communauté juive « assaillie », subissant des attaques sur sa synagogue, quitte à ajouter aux tensions tout juste observées. Dans cette ville de 61 000 habitants, cette communauté rassemble entre 12 000 et 15 000 personnes.
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