France

Escroquerie chez Renault: le barbouze se rebiffe

Les suspects de l'affaire d'escroquerie au renseignement qui a touché le constructeur automobile Renault se renvoient la balle. L'avocat de Dominique Gevrey, l'un d'eux, demande au juge d'instruction de faire toute la lumière sur l'enquête officieuse menée par la DCRI, le contre-espionnage français.

Michel Deléan

La pseudo-affaire d'espionnage industriel qui a éclaboussé le groupe Renault en début d'année a-t-elle donné lieu à une enquête officieuse des services de renseignement, dont les résultats restent en outre cachés à la justice ? C'est ce que soupçonne Jean-Paul Baduel, l'avocat de Dominique Gevrey, ancien chargé de mission du service de sécurité du constructeur automobile, mis en examen et placé en détention provisoire depuis le 13 mars dernier. Dans une demande d'actes adressée ce 30 août au juge d'instruction parisien Hervé Robert, et dont Mediapart a pu prendre connaissance, l'avocat développe plusieurs points, avant de présenter ses demandes.

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