L’apprentissage, un « levier » en panne en temps de crise
Nicolas Sarkozy l’a annoncé hier : pour tous ceux qui quittent l’école à 16 ans, « l’apprentissage », « l’école de la seconde chance » ou « un contrat d’insertion » seront mobilisés afin de leur offrir une formation. Trois leviers qui ont la particularité d’être principalement financés par les collectivités territoriales et non par l’État. Mais surtout en ces temps de crise et de carnets de commandes vides, environ 15 % des jeunes souhaitant devenir apprentis n’ont pas trouvé d’employeur à la rentrée 2009.
MalgréMalgré les nouvelles aides à l'embauche mises en place par le gouvernement en juin 2009, «environ 15% des aspirants apprentis n'ont toujours pas trouvé d'employeur» selon Didier Guinaudie, secrétaire national de la principale association de directeurs de Centre de formation d'apprentis (Fnadir). Face au chômage des moins de 25 ans qui explose, le gouvernement a particulièrement misé sur l'apprentissage, et Nicolas Sarkozy l'a rappelé ce mardi 29 septembre à Avignon lors de la présentation du plan jeune: l'apprentissage sera l'un des trois leviers de l'insertion «mobilisés». Les entreprises qui recrutent un apprenti d'ici le 30 juin 2010 bénéficient désormais du «zéro charge», plus une prime de 1.800 euros pour les entreprises de moins de cinquante salariés.