Au procès Wildenstein, l’évasion fiscale à échelle mondiale
Les trusts et les sociétés exotiques des Wildenstein étaient censés les protéger du fisc. Ils ont également été utilisés par le clan pour freiner les appétits des secondes épouses, qui ont été spoliées. Une dynastie patriarcale défile, sous l’œil sévère du tribunal correctionnel.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’est un procès quasiment déserté par les médias, mais qui dit pourtant beaucoup de choses sur notre époque. Depuis le 26 septembre (et jusqu’au 20 octobre), six personnalités et deux établissements bancaires comparaissent devant la XXXIIe chambre correctionnelle de Paris pour l’affaire Wildenstein, qui constitue vraisemblablement le plus gros dossier de fraude fiscale de la décennie. Pour mémoire, le fisc réclame quelque 566 millions d’euros à la célèbre famille franco-américaine de collectionneurs et de marchands d’art. Ce procès pour fraude fiscale et blanchiment lui fait, de surcroît, courir le risque d’une condamnation infamante, synonyme de mauvaise publicité.
Sur le plateau de Mediapart, vingt femmes expliquent pourquoi elles acceptent aujourd’hui, parfois pour la première fois, de témoigner des accusations qu’elles portent contre l’ancien journaliste vedette de TF1. Elles racontent la création de leur collectif, #MeTooMédias.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.