Lorsqu’il a entendu une femme crier dans la rue, vendredi dernier, et décidé de confronter son agresseur dans le métro parisien, Youssef ne se doutait de rien. Ni qu’il s’agissait d’une attaque au couteau dirigée contre (l’ancien siège de) Charlie Hebdo, faisant deux blessés graves. Ni qu’il serait lui-même placé en garde à vue antiterroriste, quelques minutes plus tard, et présenté publiquement comme un « deuxième suspect » alors qu’il venait livrer son témoignage aux policiers.
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