L'élection d'Hervé Crès, ancien bras droit de Richard Descoings, à la tête de Sciences-Po apparaît comme un putsch savamment orchestré par le tandem de direction formé par Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau. L'Élysée et le ministère de l'enseignement supérieur, furieux de la manœuvre, doivent encore donner leur aval. La ministre Geneviève Fioraso brandit la menace de remettre en cause les subventions accordées à l'école.
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« Ni« Ni la ministre de l'enseignement supérieur ni l’Élysée n’avaient donné un quelconque accord à la nomination d’Hervé Crès », affirme-t-on du côté de l’Élysée, au lendemain de l'élection du successeur de Richard Descoings à la tête de Sciences-Po. Autant dire que les basses manœuvres qui se sont déroulées en début de semaine pour aboutir à l'élection d'Hervé Crès, bras droit de l'ancien président décédé au printemps, ont passablement agacé au sommet de l'État. Récit d'une élection qui ressemble de plus en plus à un putsch.