Universités : le Sénat veut soumettre les libertés académiques aux «valeurs de la République»
Un amendement adopté au Sénat stipule que la recherche universitaire devra désormais « s’exprimer dans le cadre des valeurs de la République ». Une formulation ambiguë qui fait craindre aux enseignants-chercheurs, échaudés par les récentes déclarations de Blanquer sur « l’islamo-gauchisme » à l’université, une tentative de mise au pas politique.
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C’est un amendement, adopté au cœur de la nuit de mercredi à jeudi, qui passe particulièrement mal dans le monde universitaire. Alors que le Sénat examinait la loi de programmation de la recherche, la sénatrice Laure Darcos (LR) a introduit l’amendement suivant : « Les libertés académiques s’exercent dans le respect des valeurs de la République. » Une formulation qui, pour paraître anodine, pourrait saper – par le biais d’une formulation ambiguë – les fondements des libertés académiques, selon lesquelles la recherche est libre, dans le cadre de la loi, de toute tutelle qu’elle soit politique ou, jadis, religieuse.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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