A Marseille, «la lutte contre l’habitat indigne ne sert qu’à évincer les plus pauvres»

Parmi les immeubles évacués en urgence depuis l’effondrement de la rue d’Aubagne, trois sont propriété de la commune de Marseille ou de ses satellites. Comment expliquer que la Ville les ait laissés se délabrer ? Pour le militant Noureddine Abouakil, c'est le résultat de la politique de gentrification voulue par Gaudin depuis 1995.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

À Marseille, l’effondrement de deux immeubles à Noailles le 5 novembre 2018 a provoqué un exode intérieur. Depuis, 1 482 personnes, soit l'équivalent d'un village, ont été évacuées par les marins-pompiers de leurs immeubles pour des raisons de sécurité, dont 1 036 qui habitaient dans des immeubles en dehors du périmètre de la rue d’Aubagne où a eu lieu la tragédie.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal