Habitat

Être une femme, facteur aggravant du mal-logement

Dans son rapport annuel, publié au soir du 31 janvier, la Fondation Abbé Pierre consacre un volet au genre, qui montre à quel point être une femme, célibataire ou victime de violences conjugales notamment, peut être un « facteur déclenchant ou aggravant du mal-logement ». De même qu’être une personne LGBTQI+.

Faïza Zerouala

Madame B. et ses enfants sont hébergés chez ses parents depuis deux ans et demi, à la suite d’un divorce. Elle est contrainte de partager une chambre avec eux. Auparavant, elle était logée dans le parc social, avec son mari qu’elle a quitté. Intérimaire, elle a longuement hésité à se séparer de son conjoint par peur de la précarité. Il lui aura fallu plus de deux ans pour obtenir un nouveau logement social et quitter ses parents.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter