A Tunis, Macron critique l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011
Le président français a achevé jeudi sa visite d’État en Tunisie en mettant en cause la « responsabilité » des Occidentaux dans la crise libyenne, relate Le Monde.
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Au deuxième jour de sa visite d’État à Tunis, Emmanuel Macron s’est livré, jeudi 1er février, à une critique sans détour –la plus vive qu’il ait jusqu’alors prononcée – de l’intervention de l’OTAN en 2011 en Libye, intervention à laquelle la France avait participé aux avant-postes à l’initiative de Nicolas Sarkozy. S’exprimant devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le président de la République français a déclaré que « l’Europe, les États-Unis et quelques autres [avaient] une responsabilité dans la situation actuelle en Libye », déclenchant les applaudissements des députés tunisiens. « Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite », a dit M. Macron, qui passait en revue les dangers sécuritaires qui pèsent sur la Tunisie. « Quoi qu’on pense d’un dirigeant », a-t-il poursuivi, cette responsabilité a consisté à « imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur ».« Nous avons collectivement plongé la Libye depuis ces années dans l’anomie sans pouvoir régler la situation », a-t-il ajouté. Lire la suite sur le site du Monde
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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