Sur les routes d’une Australie traumatisée par les méga-incendies
Les feux en Australie ont provoqué une trentaine de morts, des milliers d’édifices détruits, des millions d’hectares partis en fumée et plus d’un milliard d’animaux décimés. Reportage dans une Nouvelle-Galles du Sud en pleine convalescence.
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Sydney, Port Macquarie, Katoomba, Batemans Bay (Nouvelle-Galles du Sud), de notre envoyé spécial.– Avant le mois d’août, la principale occupation de Martin Wolterding était de « se vautrer dans son canapé et sa grande sortie de la journée, d’aller à la bibliothèque ». Puis cet habitant de la région des Blue Mountains – une zone montagneuse située à une heure et demie de voiture à l’ouest de Sydney – a connu Extinction Rebellion, dont il est devenu un militant. Et surtout le choc des incendies dévastateurs qui ont ravagé son pays, l’Australie, et provoqué la mort de 33 personnes et de plus d’un milliard d’animaux (lire sous l’onglet Prolonger). Depuis quelques jours, la pluie tombe à verse, une respiration après les brasiers de l’été austral.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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