Max Mosley a-t-il des excuses? Le président de la Fédération internationale d'automobile, qui a été surpris par un tabloïd anglais lors d'une orgie sexuelle à connotation hitlérienne, est lui-même le fils d'une figure du fascisme anglais. Et, comme nombre de «fils de» leaders du IIIe Reich, il a bien du mal à se départir d'un héritage symbolique lourd.
C'estC'est une bombe qui a explosé outre-Manche, dans le monde du sport automobile. Le jusqu'ici vénérable Max Mosley a été surpris par News of the world en pleine orgie nazie. L'autre grand argentier de la formule 1 (avec le tout-puissant Bernie Ecclestone) se serait ébroué dans un club du quartier londonien huppé de Chelsea, dans une partouze sado-maso à thématique concentrationnaire (le tabloïd a mis en ligne une vidéo plutôt soft), entouré de cinq jeunes femmes. Scandale immédiat en Angleterre, un peu plus de deux ans après «l'affaire du prince Harry». La pression se fait de plus en plus forte autour d'une démission de «Max the Axe» («Max la hache»), 67 ans, qui a annoncé porter plainte contre News of the world pour violation de la vie privée.