Syrie : les mauvais jeux diplomatiques déstabilisent la révolution
La démission du cheikh Mouaz al-Khatib de la Coalition n'est pas l'illustration d'une opposition syrienne désunie, mais bien la dénonciation des pressions contradictoires auxquelles se livrent les puissances étrangères : soutien des rebelles mais crainte des islamistes, volonté de voir l'opposition se structurer tout en évitant la formation d'un gouvernement transitoire...
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CourageCourage ou irresponsabilité ? Coup politique ou acte sincère ? Quoi qu’il en soit, la décision du cheikh Mouaz al-Khatib de jeter l’éponge à la tête de la coalition nationale des forces de la Révolution et de l’opposition syrienne a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Sa démission, annoncée dimanche 24 mars, intervenait dans la foulée de l’élection par la coalition d’un chef de gouvernement intérimaire, Ghassan Hitto, et alors que l’opposition s’apprêtait à recevoir le siège de la Syrie à la Ligue arabe.