Après le meurtre de George Floyd, la semaine où tout a basculé aux Etats-Unis
Le meurtre de George Floyd, un homme noir, commis par un policier de Minneapolis, a déclenché un mouvement de protestation déjà historique. Le pays redécouvre de façon spectaculaire l’ampleur de ses tensions sociales et raciales, exacerbées par un président incendiaire.
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Lorsqu’il fut élu, Barack Obama, premier président noir à accéder à la présidence des États-Unis, promettait une Amérique enfin débarrassée de ses profondes tensions raciales. Ces tensions, aussi anciennes que la République américaine, ne se sont jamais résorbées. Elles puisent leur origine dans l’esclavage (dix des douze premiers présidents états-uniens possédaient des esclaves), mais aussi dans des décennies de ségrégation méticuleuse et de criminalisation des Noirs.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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