Le 13 juin, un fonds du Qatar a signé l’acte d’achat du Printemps. Au mépris des lois et des conventions sociales, toutes les dispositions permettant de verser des centaines de millions d’euros de commissions, d’échapper au fisc, de favoriser l’évasion fiscale, ont été maintenues, comme le prouvent les nouveaux documents que nous publions. Le tout dans l’indifférence totale des pouvoirs publics. Parti pris.
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JusquJusqu’à quand autorisera-t-on le Qatar à s’asseoir sur nos lois ? Jusqu’à quand les autorités publiques, qui lui ont déjà accordé de nombreux passe-droits notamment fiscaux, continueront-elles à fermer les yeux ou à regarder ailleurs, feignant d’ignorer les agissements illégaux de la famille régnante et de ses associés dans le cadre du rachat du Printemps ? Que le Qatar achète la chaîne de grands magasins, c’est son droit. Il peut même la payer hors de prix, s’il le veut. Mais le minimum est que tout se passe dans la légalité et la transparence. Or là, rien de tel.