Depuis la petite ville de Derek (Al-Malikiyah), cinq routes poussiéreuses conduisent à la frontière entre la Syrie et la Turquie, une quinzaine de kilomètres plus au nord. À l’est, le Tigre délimite les territoires syrien et turc. Tout autour de cette agglomération peuplée de longue date par des communautés syriaques et kurdes, le paysage à peine vallonné par des champs qui modèlent l’espace ne se prête guère aux fortifications. La direction des Forces démocratiques syriennes (FDS) a toutefois décidé de défendre ce secteur stratégique du « Rojava autogéré » en faisant creuser des tunnels de protection et des caches enterrées qui seront utiles en cas d’offensive des armées d’Erdogan, comme le président turc a toujours menacé d’en lancer et qu’il anticipe en faisant régulièrement bombarder le secteur.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous