Europe Analyse

Haut-Karabagh : la fin annoncée d’une république vidée de ses habitants

Presque toute la population de l’enclave arménienne en Azerbaïdjan a fui, plutôt que de vivre (ou périr) sous la férule de l’autocrate Ilham Aliyev. L’Arménie est mise au défi de l’accueil de plus de 100 000 réfugiés.

Fabien Escalona

Un nettoyage ethnique de fait, à 4 000 kilomètres environ de Paris. Voilà comment pourrait se résumer brutalement la situation dans le Haut-Karabagh, cette enclave peuplée d’Arménien·nes, officiellement rattachée à l’Azerbaïdjan mais qui contestait ce fait depuis la dislocation de l’Union soviétique. Aspirant à l’indépendance, elle s’était attribué le statut de république le 2 septembre 1991, sans obtenir aucune reconnaissance diplomatique – pas même celle de l’Arménie, dont le soutien militaire aura néanmoins été crucial pour garantir ses premiers pas.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter