Les milices et les forces spéciales russes ont pris le contrôle de la Crimée
La capitale régionale de la Crimée, Simferopol, vit depuis dimanche dans un calme qui n'est qu'apparent. Une armée sans insigne, de fait constituée par les forces spéciales russes, contrôle tous les sites stratégiques de la péninsule et bloque les casernes des troupes ukrainiennes, imposant à cette région de deux millions d'habitants une occupation qui ne dit pas son nom. Reportage de notre envoyée spéciale.
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Crimée, de notre envoyée spéciale.- La capitale régionale de Crimée s'est réveillée dans le calme ce dimanche matin. Pas un homme armé n'était visible autour du parlement, les habitants vaquaient à leurs occupations ordinaires. Mais les milices non identifiées qui ont pris le Parlement régional dans la nuit de mercredi à jeudi n'étaient pas loin. Il suffisait d'approcher son œil des portes d'entrée bloquées par du mobilier pour apercevoir policiers ukrainiens et militaires cagoulés.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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